Le grand Maxime Le Forestier a 77 ans en 2026 et (pour les plus anciens mais quoique…) on a un peu l’impression qu’il nous a accompagné.e.s depuis toutes ces années, non ? Figure majeure de la (nouvelle) chanson française qui, après les artistes canoniques des années 60 (Brel, Brassens, Ferré, Barbara, Ferrat…) a émergé dans les années 70 (avec Michel Jonasz, Julien Clerc, Véronique Sanson, Alain Souchon…), il a durablement marqué son époque avec de nombreux succès qui ont été tant joués sur des guitares désaccordées autour d’un feu de camp dans les week-ends de scouts et qui constituent des classiques de la chanson francophone : « Mon frère » (1972), « San Francisco » (1972), « Education sentimentale » (1972)… Le Forestier a aussi composé pas mal de chansons « engagées », dans l’esprit de son époque, et l’on peut retenir notamment « Comme un arbre » (1972) sur l’écologie, « Parachutiste » (1972) sur l’antimilitarisme ou « J’m’en fous d’la France » (1973)… De cette période-là, j’en retiens trois, une emblématique, deux peut-être un peu moins connues.
« San Francisco » (1972) : version live dans une émission mythique des producteurs historiques Maritie et Gilbert Carpentier, dans laquelle la configuration artistique est proche de celle de Brassens (2 guitares et la contrebasse).

